On ne choisit pas sa vocation, on est choisi par elle.

 

Fabrice Beauvoir lui obéit, possédé, débusquant ce qui fait rage dans un univers de contrastes saisissants où se retrouve tout ce qui vit, qui pleure et qui rit.
On ne s’étonnera donc pas d’y retrouver le souffle romantique d’un rock nerveux, parfois brutal ou festif.
Sa comédie humaine se déploie souvent sur de larges horizons en cinémascope, où se débattent des ombres qui nous ressemblent pour nous dire aussi le monde d’aujourd’hui. Quelques positions sont prises alors, ce qui n’échappera pas aux auditeurs attentifs. Vous n’y trouverez cependant aucun prêt-à-penser car ici rien n’est frontal ni démonstratif, les portes s’ouvrant les unes après les autres à qui veut avancer. Les refrains entêtants, quoiqu’il en soit, suffisent au plaisir.