Entre tes bras

« Sans musique le jour est sans fin, le monde refuse de céder »
Je te revois me dire ces mots en dansant près du vieux buffet.
C’était sur « La valse à mille temps » de Brel,
Te souviens-tu de ce matin-là ?
Tu baissais les yeux malgré toi tu ne t’es jamais trouvée belle.
C’était hier et tu vois, je suis pas non plus un canon,
Et je reviens finir ma course entre tes bras

Entre tes bras,
Entre tes bras,
Je voudrais juste encore dormir entre tes bras.
Entre tes bras,
Entre tes bras,
Laisse-moi dormir jusqu’à demain entre tes bras…


J’ai beau courir et changer d’adresse,
Tous les hivers ont ta peau de nuages
Et tous les crépuscules d’été s’embrasent autour de ton visage.
Et que dire de ces colliers de promesses
Qu’on enfilait le soir sur des bancs ?
Je fais appel et souviens t’en
Avant que je ne comparaisse.
L’innocence est toujours mienne,
Je l’hurle au fond de ma prison,
Toi seule a les clés des vieux serments qui m’enchainent

Entre tes bras,
Entre tes bras,
Je voudrais juste encore dormir entre tes bras.
Entre tes bras,
Entre tes bras,
Laisse-moi dormir encore une fois entre tes bras…

Loin de toi le jour est sans fin, le monde refuse de céder.
J’ai fait le chemin à l’envers ce soir pour tout mettre à tes pieds.
Parti pour vivre seul d’une guitare,
Si je reviens sans rien dans les mains,
C’est pour que tu saches que demain
On peut prendre un nouveau départ.
Viens voir la nuit est magique,
Il faut croire en ma rédemption,
Il reste encore tant et tant d’années de musique

Entre tes bras,
Entre tes bras,
Je voudrais juste encore dormir entre tes bras.
Entre tes bras,
Entre tes bras,
Je voudrais renaitre et mourir entre tes bras…

Fabrice Beauvoir